Avec sa critique radicale des violations des droits de l’homme, de l’abus de pouvoir et de la surveillance implacable des autorités chinoises, Ai est devenu un des artistes contemporains les plus importants au monde. Bien qu’il soit souvent qualifié de « dissident » chinois, il voit surtout son activisme et sa critique des autorités chinoises comme une défense des droits universels de liberté d’opinion et de liberté d’expression.
L’œuvre d’Ai accorde un rôle important à la photographie. De ses premières prises de position politiques (Study of Perspective, 1995-2011) à son flux quotidien de selfies et d’instantanés sur les réseaux sociaux. Sur Twitter et Instagram, il immortalise sa vie sous la surveillance constante des autorités et documente son métier d’artiste, ainsi que les gens qu’il rencontre, mais il affiche également son engagement sur les questions sociales actuelles comme la crise des réfugiés. En tant qu’individu, Ai n’a pas peur de s’attaquer à l’autorité, de dénoncer des abus et de mettre à nu des rapports de force déséquilibrés – toujours avec un grand sens de l’ironie et du geste poétique.
À l’aide d’œuvres de périodes différentes, l’exposition au FOMU donne un remarquable aperçu de la critique visuelle actuelle d’Ai Weiwei.
Ai Weiwei – Mirror
FOMU – Anvers
Jusqu’au 18 février 2018